Un endroit pour évoquer nos blessures de guerre !
Et hop un petit article toujours bon à lire sur certains type de blessures, les façons de les identifier (tout du moins de s'en faire un avis) et de les traiter.
sources: http://www.sportmedecine.com/quelques-blessures-courantes.htm
Et hop un petit article toujours bon à lire sur certains type de blessures, les façons de les identifier (tout du moins de s'en faire un avis) et de les traiter.
a) La contracture
- La contracture, comme son nom l’indique, est un muscle qui reste contracté.
Il existe deux types de contracture :
1. Contracture primitive : simplement un muscle anormalement contracté en période de repos.
2. Contracture secondaire : associée avec un autre problème musculaire (élongation, claquage, déchirure, rupture) ou une irritation de l’articulation avoisinante.
Comment savoir s’il s’agit d’une contracture ?
Une contracture ressemble à une crampe située à un endroit très précis, comme une petite boule dans le muscle. La douleur n’est en général pas très forte, et elle apparaît progressivement : d’un coup, on remarque que l’on a une douleur sans savoir d’où elle vient ni depuis combien de temps elle est là. La contracture peut être visible : une bosse, un muscle plus gros qu’habituellement, un peu enflé. En touchant, on peut sentir que c’est dur.
Comment soigner une contracture ?
Lorsqu’il s’agit d’une contracture primitive, il suffit de prendre du repos, quelques jours pour que le muscle se décontracte. Lorsque la contracture accompagne un autre problème musculaire, il faut soigner cet autre problème pour que la contracture disparaisse.
Comment prévenir une contracture ?
Il faut éviter de malmener les muscles : pas d’effort trop important, bien étirer les muscles après l’effort, boire suffisamment.
b) L’élongation
- L’élongation est le résultat d’un effort trop important du muscle touché. Effort qui va au-delà des limites de contractilité, d’élasticité et d’extensibilité du muscle. Ce qui fait que le muscle en question est déchiré : une élongation est une petite déchirure.
Comment savoir s’il s’agit d’une élongation ?
La douleur qui caractérise l’élongation est une pointe précisément localisée. Elle est ressentie pendant l’effort, et disparaît au repos. Toutefois, il est possible de la retrouver en appuyant à l’endroit où elle se situait. La douleur est simplement endormie. De plus, le sportif, quand ses muscles se seront refroidis, pourra ressentir dans la zone du muscle concerné une douleur diffuse semblable à un engourdissement du membre.
Il est possible de continuer à s’entraîner malgré une élongation, mais le sportif devra se ménager, éviter les efforts. Bref, éviter de jouer. Aucun intérêt donc à s’entêter, d’autant que cela va allonger le délai de guérison.
Comment soigner une élongation ?
Arrêter l’entraînement. Mettre de la glace sur le muscle meurtri (une demi-heure matins et soirs pendant quelques jours).
Selon votre niveau de compétition, votre médecin et/ou kinésithérapeute vous prescrira différents traitements (électrothérapie, ionisation, mésothérapie, laser…) afin d’accélérer le reprise et d’éviter le risque de rechute.
Sinon, il suffit d’un peu de patience, une semaine de repos. En reprenant l’entraînement progressivement, en vous échauffant avec précaution, vous pourrez reprendre la compétition en moins de deux semaines.
Comment prévenir l’élongation ?
Tout simplement, en s’échauffant bien et suffisamment longtemps, sans oublier les étirements.
c) Le claquage
- Le claquage est une déchirure musculaire avec saignement à l’endroit du claquage. Un muscle est composé de fibres musculaires. Lorsqu’il y a claquage, un certain nombre de ces fibres sont coupées. On distingue parfois la déchirure du claquage, car la déchirure peut arriver après un coup.
Comment savoir s’il s’agit d’un claquage ?
Si vous voyez un sportif s’arrêter brusquement dans son effort, en se tenant un endroit précis comme s’il venait de recevoir une balle ou un coup de couteau, c’est qu’il vient sûrement de se claquer. Le claquage est brutal : la douleur est forte, arrive d’un coup, et toujours en plein effort. Sur le moment, la douleur est localisée très précisément ; ensuite, tout le muscle devient douloureux. Souvent on peut constater le claquage simplement avec les yeux : le muscle semble déformé, et si les fibres rompues étaient proches de la surface de la peau, cela fait comme un bleu. En touchant, cela réveille la douleur, et on sent comme un trou, comme s’il manquait un morceau du muscle.
Comment soigner un claquage ?
Dans le cas d’un claquage, il n’est pas question de continuer en forçant un peu : il faut s’arrêter immédiatement et de toute façon le sportif n’a souvent pas le choix. En attendant d’arriver chez le médecin, il faut mettre le muscle au repos, si possible en l’air, mettre de la glace dessus, et le comprimer par un bandage serré pendant à peu près un quart d’heure. Ensuite, il faut aller voir impérativement le médecin, lequel donnera des médicaments, avant de laisser la relève à un kinésithérapeute (tout en continuant de suivre l’évolution du claquage). Il faut au moins une semaine de repos total, avant de commencer la rééducation. Un claquage entraîne un arrêt du sport de un mois et demi à deux mois.
Comment prévenir un claquage ?
Comme tous les problèmes musculaires, le claquage peut être évité (ou au moins son risque fortement diminué) en suivant les principes de base de tout sportif qui se respecte : bon échauffement, étirements, boire (et ) suffisamment.
d) La rupture musculaire
- La rupture musculaire, comme son nom l’indique, est une déchirure plus importante que le claquage : plusieurs faisceaux (ensembles) de fibres musculaires ou même toutes sont rompues.
Comment savoir s’il s’agit d’une rupture ?
La rupture musculaire étant comme un gros claquage, les symptômes en sont les mêmes mais plus accentués.
Comment soigner une rupture ?
De la même façon qu’un claquage. Il peut parfois y avoir besoin d’une intervention chirurgicale.
Comment prévenir la rupture musculaire ?
Comme tous les problèmes musculaires, la rupture peut être évitée (ou au moins son risque fortement diminué) en suivant les principes de base de tout sportif qui se respecte : bon échauffement, étirements, boire (et ) suffisamment.
3) La tendinite :
a) Définition
Une tendinite est l’inflammation d’un tendon. Le tendon est un tissu fibreux. Il fait la liaison entre le muscle et l’os, et joue donc un rôle crucial dans la transmission de la force et la mise en mouvement des articulations. Le tendon est le relais de la puissance musculaire.
b) Symtômes
Les symptômes d’une tendinite sont clairs et facilitent le diagnostic. La sensation est celle d’avoir un élastique sur le point de se rompre, ou d’élancements douloureux. C’est une sorte de raideur. Quand il s’agit du tendon d’Achille, la douleur est située entre le talon et le mollet, verticalement. Pour une tendinite de l’épaule, la douleur se répand jusque dans le bras et l’avant-bras. La tendinite du poignet provoque une douleur qui est atténuée par la flexion des doigts. La tendinite des adducteurs est généralement liée à une pubalgie. Dans le cas de la tendinite, la douleur augmente avec la pratique du sport. Si on continue à courir avec une tendinite au tendon d’Achille, la douleur va augmenter progressivement jusqu’à devenir insupportable. Et en continuant quand même, en ignorant la douleur, on peut aller jusqu’à la rupture du tendon d’Achille ou de n’importe quel autre tendon endommagé. Et quand il y a rupture, soigner la blessure est plus long.
c) Traitement
Le repos, pris au bon moment, permet de se soigner assez vite (de quelques jours à une ou deux semaines au pire). Bien sûr, il ne s’agit pas de s’arrêter à la plus petite douleur. Tous les sportifs savent qu’à la reprise de l’entraînement ou lorsque la charge d’entraînement augmente, des petites (plus ou moins, des courbatures peuvent être vraiment douloureuses) douleurs apparaissent, pour la plupart sans gravité. Il faut attendre, dans le cas de la tendinite, que la douleur paraisse installée, ou que ça commence à « coincer ». La tendinite étant souvent provoquée par des mouvements répétitifs, il suffit parfois simplement de changer ses habitudes, d’éviter de faire les gestes responsables de la douleur pour que la tendinite disparaisse d’elle-même. Attention cependant à ne pas faire de mauvais mouvements pour compenser, car un nouveau déséquilibre créerait de nouvelles blessures. Il existe également des pommades, pour faire disparaître la douleur plus vite.
d) Prévention
Il semble difficile de supprimer les mouvements répétitifs lorsque l’on est un sportif : pour un footballeur ou un rugbyman, courir est un geste répétitif qu’il est impossible d’éviter. Alors, il faut essayer d’éviter des terrains trop durs, courir plutôt dans l’herbe que sur le goudron par exemple. Il vaut mieux utiliser des chaussures appropriées : changer vos chaussures à crampons contre des tennis pour aller courir est une question de bon sens. Surtout, ce qui permet d’éviter les tendinites, c’est la souplesse. La souplesse s’acquiert sur la longueur. Il faut s’étirer régulièrement, progressivement. Enfin, pensez également boire suffisamment d’eau, pas seulement lorsqu’il fait chaud.
sources: http://www.sportmedecine.com/quelques-blessures-courantes.htm